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Le GREC (Sagona)
Epave Non loin du Prosper Schiaffino ou Donator, légèrement plus vers le nord et vers l'est, le cargo a donc coulé dans les mêmes circonstances que son illustre voisin. A noter que 400 à 500 mètres séparent les deux épaves, qui sont elles même situées à 1.500 m à l'est du Petit Sarranier.
Position : (WGS 84) : 43°59,635 N -- 06°16,687 E -- profondeur maximum -45 m
La plongée doit être bien préparée car le courant peut être extrêmement violent sur le site.Balisage avec balise lourde indispensable pour une bonne sécurité (presque toujours balisé par les clubs locaux – 1 balises qui restent en permanence )
Le Grec est en deux morceaux, mais à la différence du Donator ceux-ci sont beaucoup plus espacés.
La descente se fait en pleine eau. La visite peut débuter par la poupe et notamment par l’hélice à 47 m qui est la partie la plus profonde de l’épave. Ensuite on remonte sur la dunette à 40 m qui comme on le voit sur le schéma est recouverte d’une sorte de bardage. Juste après on tombe sur l’écoutille qui est ouverte, et permet de descendre dans la cale. Celle-ci est vide et sans grand intérêt. En ressortant, un petit arrêt s'impose pour contempler l'énorme treuil du Grec. Progressant vers la cassure on arrive sur les superstructures des cabines et des salons dans lesquels on peut pénétrer. On traversera les coursives à 35 m qui sont absolument somptueuses, pour déboucher sur la cheminée. Celle-ci bien qu’abîmée est de taille respectable. On se sent d’ailleurs tout petit à côté. Sur tribord il reste deux portemanteaux, dont un est tourné en direction de la cheminée. Puis on arrive à la cassure qui permet de pénétrer dans l’épave, en gardant toujours à l’esprit les risques que cela peut comporter.
La proue est distante de 60-80 mètres en direction du nord de la poupe. Elle se trouve à la même profondeur que l’hélice soit 47 m. Le mât s’y trouve encore, mais comme pour le Donator depuis peu, il est couché sur bâbord. Cette partie hormis la faune qui y vit ne revêt pas un très grand intérêt. La visite de la totalité de l’épave est possible mais dépendra principalement des conditions de courant, de l’entraînement des plongeurs et de la réserve d’air à disposition.
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